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DYSDANCE, 2020-2021, Vidéo, performance, 15mins48 

CONTEXTE : En 2020 en France, lors du second confinement dû au COVID, les écoles primaires et secondaires sont restées ouvertes dans le cadre de mesures strictes de prévention épidémique. Les contacts physiques quotidiens entre élèves étaient restreints. Dans ce contexte, coordonné par l’association Orange Rouge, j’ai redémarré un atelier artistique qui avait été stoppé lors du premier confinement. Dans une banlieue parisienne, j’ai collaboré avec dix collégiens de la classe ULIS pour compléter un acte artistique de distanciation physique. 

 

Introduction : Ce projet vidéo est guidé par un atelier de performance autour des concepts de distance, de mesure, de normes et de discipline. Afin d’explorer les paradoxes et les contradictions entre la sécurité collective et la liberté individuelle, la discipline et la liberté du corps, un groupe d’élèves portent une géante « collerette » d’un mètre de long, circule dans le collège. Cet accessoire, typique de l’aristocratie européenne de la renaissance, est transfiguré en un dispositif de contrôle corporel, imposant une distance et contraignant les mouvements quotidiens. Les élèves essaient de s’adapter au jeu et de créer leur propre langage corporel avec la collerette, puis ils l’utilisent pour mesurer l’architecture. Ils se condensent et se lient ensemble comme des molécules, se déplaçant ensemble à l’intérieur de cet immense bâtiment clos. Ces collerettes en papier présentent une beauté ordonnée, mais très fragile. Pour ne pas endommager cet appareil, les élèves doivent coordonner leurs mouvements afin de maintenir une distance physique. Dans une atmosphère de carnaval, les élèves se serrent, entrent en collision, se libèrent et déchirent leurs colliers. Le collectif s’effondre dans le jeu, le cri et le rire. 

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